Ce qu’il faut savoir sur les communautés Locales à Madagascar
Les communautés locales à Madagascar sont extrêmement diverses et dynamiques, reflétant la richesse de la culture et de la biodiversité de l’île. Voici quelques aspects importants à connaître sur ces communautés Diversité ethnique : Madagascar abrite une multitude de groupes ethniques, chacun avec sa propre langue, sa culture et ses traditions. Les principaux groupes comprennent les Merina, les Betsileo, les Betsimisaraka, les Sakalava, les Antandroy, et bien d’autres encore. Organisation sociale : Les communautés locales à Madagascar sont souvent organisées autour de structures sociales traditionnelles telles que le fokonolona (voir la réponse précédente), qui joue un rôle central dans la vie communautaire et la gouvernance locale. Modes de subsistance : Les moyens de subsistance varient selon les régions et les groupes ethniques, mais ils comprennent généralement l’agriculture (riz, vanille, café, etc.), la pêche, l’élevage, et dans certaines régions, la collecte de produits forestiers. Relations avec l’environnement : Les communautés locales entretiennent souvent des relations étroites avec leur environnement naturel. Beaucoup dépendent des ressources naturelles pour leur subsistance et ont développé des pratiques de gestion durable des ressources telles que la rotation des cultures et la protection des forêts. Changements sociaux et économiques : Les communautés locales font face à une série de défis, notamment la pauvreté, la déforestation, la perte de biodiversité, l’insécurité alimentaire et les effets du changement climatique. Elles doivent souvent s’adapter à des changements rapides, parfois provoqués par des facteurs externes tels que le développement économique, le tourisme ou les investissements étrangers. Culture et spiritualité : La culture malgache est riche en traditions, en musique, en danse et en croyances religieuses. De nombreuses communautés locales pratiquent des formes de spiritualité traditionnelle, souvent liées à la nature et aux ancêtres. En résumé, les communautés locales à Madagascar sont diverses, dynamiques et adaptatives, jouant un rôle crucial dans la préservation de la culture, de la biodiversité et de la durabilité de l’île.
Le Fokonolona, une institution sociale fondamentale dans la société Malagasy
Le fokonolona est une institution sociale fondamentale dans la société malgache, avec des implications profondes dans la vie quotidienne et la culture. Voici quelques points clés à savoir à son sujet : Structure communautaire : Le fokonolona est une unité de base de la société malgache, souvent composée de plusieurs familles apparentées vivant dans un même village ou une même région. Solidarité et entraide : Il repose sur des valeurs de solidarité et d’entraide, où les membres se soutiennent mutuellement dans divers aspects de la vie, y compris l’agriculture, l’éducation, les célébrations communautaires et les moments de crise. Prise de décision collective : Les décisions au sein du fokonolona sont souvent prises de manière collective, avec la participation de tous les membres adultes. Cela peut inclure des réunions régulières où les questions communautaires sont discutées et des consensus sont recherchés. Gouvernance locale : Le fokonolona joue souvent un rôle dans la gouvernance locale, en traitant des questions telles que la résolution des conflits, la justice sociale et la gestion des ressources naturelles. Les anciens et les chefs traditionnels peuvent jouer un rôle important dans ce processus. Transmissions des traditions : Il est également un lieu important pour la transmission des traditions culturelles, des valeurs et des normes sociales de génération en génération. Évolution contemporaine : Bien que le fokonolona ait des racines profondes dans la tradition malgache, il évolue également pour s’adapter aux défis modernes tels que l’urbanisation, la mondialisation et les changements politiques.
Outils de Suivi et Evaluation : Pour une meilleur gestion et suivi des projets du Réseau TAFOMIHAAVO
TAFO MIHAAVO : Une Révolution dans le Suivi et Évaluation de Projets Dans le domaine de la gestion de projets, le suivi et l’évaluation sont des composantes essentielles qui assurent non seulement le bon déroulement des activités mais aussi l’atteinte des objectifs fixés. Avec l’avancement des technologies et des méthodologies de gestion, plusieurs outils ont vu le jour pour faciliter ces processus. Parmi eux, TAFO MIHAAVO se distingue comme un outil innovant et particulièrement adapté aux défis contemporains de la gestion de projets. Dans cet article, nous allons explorer en détail cet outil, ses fonctionnalités, ainsi que ses avantages pour les organisations de toutes tailles. Qu’est-ce que TAFO MIHAAVO ? TAFO MIHAAVO est un système de suivi et évaluation conçu pour optimiser la gestion de projets à travers des fonctionnalités avancées et intégrées. Cet outil est le résultat de plusieurs années de recherche et de développement, visant à offrir une solution complète et user-friendly pour les gestionnaires de projets, les équipes de suivi-évaluation, et les décideurs. Collecte de Données Flexible TAFO MIHAAVO permet une collecte de données diversifiée à travers des formulaires personnalisables, compatibles avec les appareils mobiles et les ordinateurs. Cela simplifie la collecte sur terrain, même dans les régions les moins accessibles.
Bibliothèque numérique : regrouper en un seul endroit toute la documentation disponible sur la gouvernance communautaire
Madagascar est renommé mondialement pour sa biodiversité riche et unique, recelant environ5% des espèces floristiques et faunistique mondiale avec une forte endémicité, cependantfortement menacée par les exploitations non durables. La gouvernance et gestioncommunautaire des ressources naturelles existent depuis des décennies et fait partie intégrantede la stratégie nationale de conservation de nos ressources naturelles de par la loi n° 96-025GELOSE. En effet, les Fokonolona ou communautés locales jouent un rôle clé et ont pris leurresponsabilité pour la conservation des ressources naturelles aux moyens des Dina et diversvaleurs culturelles qui sous-tendent l’interdépendance entre la nature et l’être humain. Eneffet, ce mode de gestion est fortement lié à la diversité culturelle locale, aux connaissancestraditionnelles et à la dépendance économique aux ressources naturelles.Cependant les différentes pratiques, expériences et innovations communautaires en termes deconservation de la biodiversité sont souvent peu ou pas documentés. Ce qui rend difficile lacomptabilisation de l’efficacité des efforts communautaires pour la conservation, lacapitalisation des acquis et la gestion des connaissances communautaires, le transfert desvaleurs historiques qui renferment l’identité des Fokonolona. Faute d’absence d’informationsfiables, les contributions communautaires à la conservation de la biodiversité ne peuvent êtredémontrées et ne sont pas valorisées à bon escient ou exploitées au profit d’intérêtspersonnels. Les informations et les documentations sur la thématique de la gouvernancecommunautaire durable des ressources naturelles et le Fokonolona sont localisées auprès dedifférentes sources éparpillées et certaines ne sont retracées sous formats numériques.Dans le cadre de la collaboration avec TAFOMIHAAVO, le réseau national descommunautés locales gestionnaires de ressources naturelles à Madagascar, l’équipe deMalagasy Youth Biodiversity Network (Malagasy_YBN) réalise le projet de « Constitution etopérationnalisation d’une bibliothèque numérique sur la gouvernance communautaire durabledes ressources naturelles et sur le Fokonolona à Madagascar », financé par GlobalEnvironment Facility Small Grants Programme – GEF SGP PNUD Madagascar.